Amphytrion 38, de Giraudoux
Jupiter, dit la légende, pour séduire les mortelles, se métamorphosait
en pluie d'or, en cygne, en taureau. Pour Alcmène, il devint son mari,
Amphitryon, et Mercure prit l'apparence de Sosie, son serviteur. Plaute
en fit une comédie dont beaucoup s'inspirèrent, comme Molière. Giraudoux
imagina en s'amusant une nouvelle version du mythe, la trente-huitième !
La fidèle Alcmène résiste à Jupiter et refuse l'immortalité. Pourquoi ?
au nom des féeries de la vie humaine : l'amour conjugal, la fraîcheur
sensuelle, l'amitié.
Mon avis: Contrairement à pas mal de mes connaissances, j'ai préféré l'Amphytrion de Molière à celui-ci. J'ai tout de même trouvé les personnages beaucoup plus profonds chez Giraudoux que chez Molière notamment la belle Alcmène que j'ai vu très douce ici et qui est tellement réussite qu'elle est devenue pour moi le véritable personnage principal de cette pièce et à côté d'elle son mari fait pâle figure et je l'ai trouvé presque inintéressant et juste là pour décorer...
A côté de ça l'histoire est ici moins comique que chez Molière mais a tout de même une part de lyrisme en plus pour compenser.
Enfin je me suis sentie perdue à certains moments de l'histoire mais j'ai trouvé que la fin était très belle et plus aboutie que chez Molière, on a donc de nouveau un plus pour la version de Giraudoux.
J'ai donc trouvé cet Amphytrion intéressant et pas trop désagréable néanmoins c'est celui de Molière que j'ai préféré et que je conseille aux personnes qui voudraient lire une œuvre sur Amphytrion.